Les sens et le flehmen du cheval

Les 5+1 sens du cheval

Le cheval possède cinq sens, mais l'existence d'un sixième sens est soupçonné. Il lui permettrait par exemple de prévoir le climat ou un danger. Les sens les plus développés chez le cheval sont l'odorat, l'ouïe et le toucher.

Sa vision est bi-chromatique avec un angle de vue de 340 degrés. Si acuité visuelle est moyenne à médiocre, il peut cependant voir très clair durant la nuit.

Le cheval a une ouïe très fine, elle lui permet de prévoir les tremblements de terre, de percevoir les ultrasons et de détecter les prédateurs.

Le goût sucré n'est pas une saveur recherchée par le cheval. C'est la vie au contact de l'être humain qui l'y a habitué.

Il possède également un sens du toucher très développé sur la tête et le dos, et peut faire frémir une partie de son corps afin de chasser les mouches qui s'y posent. Son pied est sensible aux variations de pression. Ses lèvres sont entourées de poils sensibles appelés vibrisses, comparables aux moustaches du chat.

Son odorat bien développé lui sert à trouver de l'eau et à de détecter une femelle en chaleur à 800 m. L'organe de Jacobson lui donne la capacité d'analyser les odeurs pendant le flehmen.

Le flehmen chez les animaux

Le flehmen est un terme allemand qui signifie « lèvre retroussée ». Cette attitude caractéristique des mammifères, les félins, les équidés et de certains ruminants est en relation avec un organe bien particulier . Ils se servent, en effet, de leur organe voméro-nasal dit de Jacobson, situé sur le palais, sous la surface intérieure du nez, pour détecter des phéromones ou certaines autres odeurs.

- Chez le lion

Le flehmen sert à confirmer l'état de fécondité de la femelle.Les phéromones qu’elles émettent ne durent que quelques jours, trois tout au plus. Le mâle utilise alors son organe de Jacobson en relèvant la lèvre supérieure et en ouvrant la gueule d’une manière très caractéristique.

- Chez les chevaux

L’équidé qui a perçu une odeur particulière ou très forte retrousse la lèvre supérieure en inspirant généralement bruyamment. La mère à la naissance de son poulain utilise le flehmen pour mémoriser ou analyser son odeur. Le mâle utilise aussi son organe de Jacobson lorsqu’il croise les crottins d’un autre étalon ou l’odeur d’une femelle en chaleur.

Les mâles adoptent plus facilement cette attitude. Il suffit de lui présenter un objet inconnu ou ayant une odeur qu’il ne connaît pas pour qu’il tente de l'analyser de cette manière. Cependant, chez les chevaux, cette posture, lorsqu’elle est adoptée à répétition, est caractéristique des chevaux souffrant de coliques.